EXPOSITIONS

Exposition – Bourgogne

 » Deaf cross  » – Smartland, a post digital garden

de Zakahamida

Exposition du 10 juin au 24 septembre 2023 à « la grange à Pierre » – Cépanou – St Pierre-le-vieux – Bourgogne

Structure en forme de croix imprimée en ABS contenant 4 Smartphones fonctionnant avec une application dédiée
Cadre en bois – acrylique blanc .

Le concept « Smartland – a post digital garden » introduit par l’artiste depuis 2014, met en scène des Smartphones déconnectés des réseaux numériques, pouvant uniquement interagir avec le monde analogique environnant. Ici, les smartphones diffusent un son bref de chant de grillon dès la détection de mouvement via leur caméra.A la fin du son joué, un flash lumineux est généré et va alors faire réagir le Smartphone qui lui fait fasse.La croix rouge  représente une frontière symbolique entre le monde moderne et le vivant, symbole universel, en écho à l’installtion « Cross Garden ».

Crédits photos : Zakahamida

Exposition – Bourgogne

 » Cross garden « 

de Zakahamida

Exposition du 10 juin au 24 septembre 2023 à « la grange à Pierre » – Cépanou – St Pierre-le-vieux – Bourgogne

Croix rouge peinte en ABS sur feuilles de papier ensemencé : fleurs sauvages – herbes aromatiques – fil de chanvre.
Cadre en bois – acrylique blanc – support d’acier semi-enterré .

La croix rouge, symbole universel, minimaliste, dit suprématiste par Kasimir Malévitch, représente ici une frontière entre le monde moderne et le vivant. Si cette « toile » va se dégrader au fur et à mesure du temps et des intempéries, libérer ses graines vers le sol jusqu’à laisser apparaître à travers le cadre une nature vivante composée de fleurs sauvages et plantes aromatiques, il restera les résidus de la croix : mémoire de langage.

Crédits photos : Zakahamida – ( Photo après 13 jours d’exposition par Franck Anraud )

Exposition – Taiwan

« The Play and Playing- Light and Shadow »

2022 Taiwan International Light Festival

Lieu d’exposition : Musée national des beaux-arts de Taïwan

La cour extérieure du Musée : 25 décembre 2021 – 28 février 2022

108 gallerie : 18 Decembre 2021 – 20 Mars 2022

Organisateur : Musée national des beaux-arts de Taïwan

Co-organisateur: YINGARTS, Taiwan Art, Technology and Education Association

Curators: Yu-Chuan Tseng, Shuy-Ing Weng

Zakahamida présente 2 installations issues de l’exposition « C.CUT-UP ! Résonances post-digitales »

Le Cut-up est une technique de découpage des mots pour les réorganiser et jouer sur le sens. La dimension « post-digital » est ici en lien avec le concept d’utiliser des objets numériques, déconnectés du réseaux internet, répondant uniquement à des variations analogiques externes, dont la présence du public.

La première installation : « Cut-up & Control » diffuse un poème de William Burroughs, utilisant la technique du cut-up. Le mouvement du public dans la lumière est capté par la caméra d’un smartphone qui déforme l’intelligibilité du poème en temps réel. Le public doit rester presque immobile pour que le poème redevienne lentement plus intelligible. Cette installation place l’auditeur dans une relation organique résonnante avec le son et le sens. La version présenté ici diffuse une version Taiwanaise avec la voix de Hong-Wen LIN

La deuxième installation: « Suspendule#2″ est un pendule qui oscille et tente de prendre vie a travers une respiration hybride entre l’homme et la machine. Les variations de ses trajectoires peuvent laisser place au silence. Telle une ponctuation dans notre monde moderne, ce pendule incarne une espace temps, résonnant, dont sa fréquence propre nous est accessible, pour autant que l’on prenne le temps de l’observer, de l’écouter. Le tempo reste régulier et les amplitudes diminues jusqu’à l’immobilité. Un cycle dure environ 30 à 45 mn. On le remet en mouvement par un geste délicat, dans l’espoir de lui redonner vie, un nouveau départ…

La sculpture végétale est de Jun T. LAI Grenn Splendid

Crédits photos : Iris Liao

Exposition – Moscou

« C.CUT-UP ! Résonances post-digitales »

de Zakahamida

Exposition à la gallerie GROUND Solyanka – Octobre 2021

ré-adaptation le l’exposition créé à la Grange à Pierre  comprenant 4 installations : « Fourmille » + « Cut-up & Control » + « Suspendule#1 » + « Disfluxion »

 L’artiste détourne les technologies de leurs contextes initiaux, les isolent du flux internet et les confrontent aux aléas des rencontres avec les visiteurs. Les installations présentées sont toutes en lien avec la résonance, en tant que sociologie de notre relation au monde, inscritent dans une démarche « post-digitale ». Les expériences proposées remettent en cause notre aptitude à prendre le temps d’établir des relations résonantes avec le monde qui nous entoure. La dimension « post-digitale » est ici en lien avec le concept d’utilisation d’objets numériques, déconnectés du réseau et répondant à des variations analogiques externes, comme la présence du public. « La résonance est l’envers de l’aliénation. Ce ne sont pas les résultats obtenus qui comptent, mais l’expérience de l’interaction née d’un tel processus. » (Référence à : « Résonance » du sociologue et philosophe Hartmut Rosa)

Partenaires : Institut Français de Moscou / Conservatoire National Tchaikovsky de Moscou

Crédits photos : Ground Solyanka Galerie & Zakahamida

Exposition – France

« C.CUT-UP ! Résonances post-digitales »

Exposition de Zakahamida créé en mai-juin 2021 à « la grange à Pierre » en pleine campagne Bourguignonne à St Pierre le Vieux accueilli par l’association Cépanou. Elle a été ensuite reprise en octobre 2021 à la galerie Ground Solyanka à Moscou. Deux de ces installations ont été ensuite exposées de décembre à février 2022 à Taiwan dans le cadre du « international Light Festival » organisé par le National Taiwan Museum of Fine Arts.

Les installations présentées sont en liens avec la résonance, en tant que sociologie de notre relation au monde, inscrites dans une démarche « post-digitale ». Les expériences proposées remettent en cause notre aptitude à prendre le temps d’établir des relations résonantes avec le monde qui nous entoure. La dimension « post-digitale » est en lien avec le concept d’utiliser des objets numériques, déconnectés des réseaux, répondant à des variations analogiques externes, dont la présence du public.

« L’accélération entretenue, aller toujours plus vite, laisse apparaitre le monde comme une ressource, un instrument ou un objet à façonner, et perd par là-même ses qualités résonantes. La résonance est l’envers de l’aliénation. Elle n’est pas un état émotionnel mais un mode de relation. Nos relations au monde sont sans cesses formulées, reconstituées, négociées et transformées à travers des processus d’interprétation individuels et culturels. Ce ne sont pas les résultats obtenus qui comptent, mais l’expérience de l’interaction née d’un tel processus1. »

« Lorsqu’on croit parler d’art ou d’oeuvres d’art, bien souvent on ne parle que d’impressions reçues au cours d’une exposition spécifique. Et bien, que tout amateur d’art s’en défende, il ne parle jamais d’une oeuvre en tant que telle, mais des conditions de sa rencontre avec elle.2 »

1( références à : « accélération » et « résonance » du sociologue et philosophe Hartmut Rosa )

2( extrait de « l’Art : une histoire d’exposition » de Jérôme Glicenstein )

« Cut-up & Control »

Création mondiale 2021:  à « la Grange à Pierre » – St Pierre le vieux – France

Smartphone, 2 enceintes amplifiées.

Ce dispositif diffuse un poème « cut-up » élaboré en temp réel à partir de jeu du langage élaboré par William Seward Burroughs « Révolution électronique », et invite le spectateur à participer via son immobilisme à une écoute active. 

De l’immobilité, se révèle peu à peu et de plus en plus intelligiblement la diffusion du poème. Interactions lentes, prendre le temps, prêter attention aux sens et contre-sens du langage… : « créer pour détruire le présent … détruire pour créer le présent … créer pour détruire le mouvement … détruire pour créer le mouvement … faire maintenant … faire plus tard …etc ».

A contrario, les mouvements du public déforment l’intelligibilité du poème jusqu’à le faire complètement disparaitre et laisser place à un univers abstrait, sans mots, musicalement inscrit dans un processus indéterminé. Il faudra revenir à une certaine immobilité pour que le texte reprenne peu à peu forme. 

Comme de nombreux artistes, Ian Curtis du groupe Joy Division et David Bowie utilisent cette technique de « cut-up ». William S.Burroughs en élargie le concept, comme un moyen de rompre le flux du quotidien. Si le « cut-up » peut sembler aujourd’hui ne plus être un remède, étant donné que nos vies sont hyper fragmentées par l’hyper capitalisme, l’hyper connexion, l’hyper contrôle, la question n’est finalement pas le problème de la fragmentation mais celui du ré-agencement, prendre le temps de faire appel d’avantage à l’iH qu’à l’iA.

crédits photos : Zakahamida ( « Cut-up & Control » :  ci-dessus  à la Galerie Solyanka – Moscou / ci-dessous à la Grange à Pierre – St Pierre Le Vieux )

« Suspendule#1 & #2 »

Création mondiale 2021:  à « la Grange à Pierre » – St Pierre le vieux – France

Sphère ( ø 200mm) lestée et suspension biaxiale via roulements imprimées en ABS, cable de suspension alimenté, capteur de mouvement intégré, diffusion stéréo.

Suspendule#1 : a été spécialement conçue lors d’exposition à proximité de l’installation « Disfluxion ». Le mouvement du pendule est volontairement laissé libre, sans entretien permanent, jusqu’à son amortissement naturel. Le son généré par le pendule est une respiration hybride entre l’homme et la machine. Il se révèle en fonction de la proximité du public vis à vis de l’installation « Disfluxion », en lien avec la disparition des personnages en mouvements de la vidéo.

Suspendule#2 : est la version indépendante. Une application iOS permet de traiter les mouvements du pendule et de les traduire en son. Ce pendule oscille et tente de prendre vie a travers une respiration hybride entre l’homme et la machine. Les variations de ses trajectoires peuvent laisser place au silence. Telle une ponctuation dans notre monde moderne, ce pendule incarne un espace temps, résonnant, dont sa fréquence propre nous est accessible, pour autant que l’on prenne le temps de l’observer, de l’écouter. Le tempo reste régulier et les amplitudes diminues jusqu’à l’immobilité. Un cycle dure environ 30 à 45 mn. On le remet en mouvement par un geste délicat, dans l’espoir de lui redonner vie, un nouveau départ…

Crédits photos : Ground Solyanka Galerie & Zakahamida ( Suspendule#1 : ci-dessus à la Galerie Solyanka – Moscou / ci-dessous à la Grange à Pierre – St Pierre le vieux )

« Disfluxion »

Création mondiale 2021:  à « la Grange à Pierre » – St Pierre le vieux – France

Installation interactive d’une vidéo de 60 minutes en boucle, plan fixe, diffusion stéréo, traitée en temps réel en fonction de la proximité du public.

Vision romantique du détachement entre l’homme et le monde qui l’a créé. Ce dispositif consiste à créer une distance paradoxale entre le public et sa perception du flux des passants. Apparaissent à l’écran, ceux qui prennent le temps d’une pause et révèlent leurs présence à l’image; dichotomie d’une réalité qui nous échappe. Questionnement du paradoxe des liens entre les Hommes en ce début de 21e siècle. Le flux permanent de nos connections virtuelles avec le monde crée une fracture entre les Hommes et le monde, pharmakon d’une société hyper-connectée.

Crédits photos :

– Ground Solyanka Galerie – Moscou ( Exposition octobre 2021 )

– Zakahamida – Musée Ampère – Poleymieux-au-Mont-d’Or ( Exposition juin 2022 )

« Fourmille »

Création mondiale 2021:  à « la Grange à Pierre » – St Pierre le vieux – France

Video-panoptique de 9 Smartphones sous cadres.

Les smartphones diffusent des vidéos en plans fixes, sans son. Le traitement des images utilise le même procédé que l’installation « Disfluxion » : apparaît seulement ce qui est immobile, ce procédé est nommé « présence ». Le public se retrouve face à cette vidéo-panoptique comme un observateur de la mutation de l’environnement de chaque cellule, organisé par l’activité des fourmis.

Crédits photos : Ground Solyanka Galerie – Moscou

« SmartLand Divertimento »

SMARTLAND « post-digital garden »

En 2013, à travers l’installation « Smartland – Divertimento » qui sera créé en 2016 en collaboration avec le compositeur Stéphane Borel et le Random(lab), CL@Z expérimente le concept « post-digital » mettant en relation des smartphones sans aucunes connections à des réseaux numériques.
À partir d’applications audionumériques embarquées dans des smartphones, le concept principal est de faire émerger des comportements musicaux à travers des réseaux électro- acoustiques. La communication entre ces objets se fait par le son acoustique via les bas- parleurs et les microphones intégrés dans chaque smartphones. Cette contrainte permet de définir un écosystème musical dont le comportement est particulièrement tributaire de leur organisation spatiale et de la qualité de l’environnement sonore. La simple présence d’un nouveau corps à l’intérieur de
Smartland peut modifier l’équilibre et l’évolution de cet environnement.

Christophe Lebreton @ Zakahamida